L’immense majorité des victimes de VSS ne porte pas plainte

94% des victimes de VSS physiques et 98% des victimes de VSS « non-physiques » ne portent pas plainte selon une enquête réalisée par le service statistique du ministère de l’Intérieur intitulée vécu et ressenti en matière de sécurité, publiée le 30 octobre 2025.

 

Pourquoi ces chiffres ?

Et en quoi est-ce dramatique ?

 

Avec cet article, nous allons essayer de répondre aux interrogations et doutes que peuvent ressentir les victimes de VSS.

 

1. PARCE QUE les victimes redoutent de ne pas être pris au sérieux par la police ou la gendarmerie ?

MAIS vous pouvez porter plainte directement auprès du Procureur de la République par lettre recommandée avec accusé de réception ou dépôt au greffe pénal (l’aide d’un avocat est recommandée).

 

2. PARCE QUE cela ne sert à rien ?

MAIS :

  • si vous avez saisi directement le Procureur de la République et qu’il ne fait rien, il est possible de saisir le Doyen des juges d’instruction et il y aura alors nécessairement une enquête.
  • seule une saisine massive de la justice permettra de réduire le nombre de VSS, en dehors des mesures de prévention.

 

3. PARCE QUE « les faits ne sont pas assez graves » » ?

MAIS :

  • Ne sont-ils pas véritablement graves pour vous ?
  • Avez-vous la certitude qu’ils ne deviendront pas plus graves demain ?
  • La moindre injure sexiste est pénalement répréhensible avec des peines pouvant aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.